After the FYT's 125 greatest footballers of all-time selection, here comes the ''Best Eleven''. No profiles of the players this time as already made into the foramentioned article.
Oh yes, it's a Dream Team so it's not supposed to be particularly balanced.
1] Football Yesterday & Today's Greatest Eleven of All-time.
FYT's Greatest XI of All-time |
As for Neuer, he'd be the closest one to Yashin in terms of playing style - and dominance at his peak.
Defense : this back-four consists in Ruud Krol, Gaetano Scirea, Franz Beckenbauer and Paolo Maldini. The polyvalent Dutch Krol has been preferred to a group of numerous right backs, Carlos Alberto being maybe his main rival to make the FYT's XI as he himself played in central defense. A last point, has not Krol made his Ajax debuts as a left back since the right back position was held by Suurbier?
On the left, Maldini is the last great player in history at this position. In the centre, Scirea was preferred to guess who? Baresi of course. FYT likes to call them ''the Beauty & the Beast''. Make your own choice. It appeared anyway to FYT that Scirea like Maldini, would be more likely to cover Krol and the inevitable Beckenbauer. Also, that he fitted better in that line of class defenders. But that's in the end just a personal choice and like for the goalkeepers, in all objectivity, it might be a tie here.
Midfield : the midfield consists in the FYT 125 greatests' #3, Maradona, its #6 Di Stéfano, #5 Platini and #4 Cruyff. Zidane would be the 5th man of the midfield in that "Dream Squad". Some would include him in the ''starting eleven'' rather than Platini and why not but it's not the case here.
At last, the front-two (which could permute a lot with the four players placed behind them) consists in the two best players ever, once again according to FYT in his recent ranking.
2] Now, while at it, some other things.
One of the first attempts at making a ''Best XI" made around 2011 with two teams in the end : a more "old one" and a clear "modern one" which was made just after the first one in order to compare.
Maldini was the common denominator between those two teams. He'd be replaced by Facchetti in order to obtain a more "ancient times XI".
So the defense has not changed since this attempt. Now, the "organization" differs a bit and at midfield we find Zico into what was thought as the first team, rather than a Zidane (the trauma of the 2006 World Cup final which was still very present in FYT's mind certainly...). The French still found a place in that 2nd team who was also an "all-modern second team" (though there is Baresi in it, him who, like Maradona in the first team is more of a player of the era of transition, one could say).
What to say more? Messi was still not considered to make the first XI at the time for obvious reasons but was also obviously expected to make it at the end of his career or why not before in the few years to come. Ronaldinho had already entered the legend and was preferred to Cristiano Ronaldo who would finally manage to seduce even the more reluctants : his consistency over all these years probably, that also permitted to a caracter to more widely impose himself... it can be tiring to dislike a player at one point, most of all when he is that good so we can laugh of it all eventually or even like it instead of speaking ill of him... well played Cristiano! Nothing to say anymore. One might prefer a Ronaldinho still but FYT don't think that the Brazilian would make its XI today. Or he'd do but Cristiano Ronaldo would be his back-up for when he is sick so yep, the Portuguese would won the spot at one point. Thus, this matter is settled.
At last, Laudrup was picked at midfield for he was one of the last artists in the 90s, for his similarities with Cruyff on one hand and with Zidane on another hand. The Dutch with multiple talents Gullit (who won more than the Dane) is obviously one of the greatests from the last 30-35 years. He used to be the symbol for the modern footballer and he brang a touch of physique to that midfield. His partner Marco van Basten is the obvious alernative to Ronaldo at the centre forward position. He had a more complete register.
A last thing, the FYT's first ever attempt at making an all-time XI which probably was made in 2010 or a bit before. It was accompanied with a little text, in French, that could be entitled "Si le match des légendes m'était conté" ("If the match of the legends was told to me").
Here we have a real right winger (Garrincha), a false number 11 (Puskas)... but the best thing would have been to have a WM formation with Maradona as the left winger. Here, Moore is the number 2 instead of Krol or Scirea like later. We stay in the classy defenders though and classic ones. He permitted to not chose between the two aforementioned defenders also, FYT thinks.
And now, the text which has now a title. At the start, it was thought to serve as a caption for the all-time eleven picture. Or the picture inspired it, more precisely.
Et maintenant le texte, qui désormais a un titre : "si le match des légendes m'était conté.
Il s'agissait au départ de légender l'image du Onze de tous les temps. Ou cette image inspira cela, plus précisemment.
Légende :
Yachine
dévie brillamment un tir adverse en allant au-devant du tireur, et
c'est miraculeusement, que la balle en toupie, rebondit sur l'équerre
des cages du portier à la tunique noire; elle prend alors une
trajectoire aérienne sur le côté droit où Moore la contrôle
magnifiquement bien de la poitrine avant de transmettre d'une
deuxième touche et d'une tête bien contrôlée à Beckenbauer qui, après un subtil contrôle, entame une remontée tout en fine
conduite de balle. Seulement, ce dernier n'a que très peu de champ.
Ainsi, il transmet au moment opportun, d'un "exter" du pied gauche, à
Maldini, qui lui propose une solution en soutien à bâbord. Après un
rapide contrôle, Maldini projette le ballon en diagonale, à hauteur
d'homme, vers Cruijff, qui, instantanément, d'une manière
acrobatique, sans que le ballon ne touche le sol, remise d'une volée
savamment dosée à Platini sur sa gauche un peu plus haut lequel, de
même sans contrôle, et d'une volée cette fois bien appuyée, fait
voler le ballon jusqu'à Garrincha le long de la ligne de touche,
côté droit bien sûr. Le contrôle du brésilien est tel que le
geste technique est presque imperceptible, comme si le ballon lui
collait au pied et s'en suit à la vitesse de l'éclair, une série
de dribbles qui élimine deux défenseurs; la balle semble accrochée
par un fil à ses jambes arquées. Un défenseur revient; la
tentation de le dribbler à nouveau se lit sur son visage malicieux,
mais en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire il décide de
renverser le jeu et exécute une splendide passe transversale qui
donne le tournis à tout le stade, même au Roi Pelé qui s'attendait
à recevoir le ballon dans l'axe et finalement doit suivre le vol
gracieux du ballon au dessus de sa tête, de l'œuil vif qu'on lui
connaît. Et comme ce moment d'éternité s'évanouit, le cuir
parvient dans la course du Major Galopant, j'ai nommé Puskas, non
loin de la ligne de touche, côté opposé. Le Hongrois nous gratifie
lui aussi d'un contrôle modèle; du haut vers le bas, il domine ce
ballon brûlant sans pour autant couper son élan, de manière à
éliminer son adversaire direct par une imprévisible orientation du
ballon. La surface de réparation est maintenant abordée et la
clameur se fait entendre toujours plus fort dans le stade. On attend
le centre qui trouvera l'un des deux attaquants. Maradona, qui
demande le ballon d'une voix tellement vive qu'elle transperce à
elle seule la chape de plomb du public, en attendant de transpercer les
filets? Di Stéfano, la Flèche Blonde, tout aussi habile destructeur
de défense, et dont le surnom est en conséquence loin d'être
usurpé? C'est ce dernier, ayant commandé de manière moins sonore mais avec plus d'autorité la passe qui héritera d'un ballon que
personne ne s'attendait à voir être joué ainsi : plutôt qu'une
passe sèche et franche, mais qu'un bon défenseur pourrait
intercepter grâce à un bon sens de l'anticipation, Puskas adresse
un ballon piqué, presque d'abord écrasé juste devant lui, qui arrive de
manière prodigieuse dans les pieds du n°9. Nous oserions même
parler d'une passe diabolique tant sa course et sa précision sont
étranges et aussi incroyables qu'une prestidigitation. Dès lors, Di
Stéfano devrait frapper instantanément, mais que fait-il? Il semble,
malgré son visage sévère, sensible aux interpellations de son
compatriote Maradona, marquant un temps d'arrêt assez long pour
examiner la situation, et assez court pour que, quelle que soit sa
décision, le but ne soit pas compromis. Un dilemme semble se poser
au moment décisif. Le temps paraît se suspendre à la vue du
détenteur du jeu, dont on attend, tel on attend d'un empereur, la
sentence. Puis tombe comme l'éclair la sanction; sans vice apparent,
paradoxalement, avec classe, il choisit l'hybride solution; un
centre-tir qui surprend tout le monde. Pas Maradona qui plein axe
vient se saisir du ballon entre deux défenseurs, comme au bout d'une
course engagée depuis le début des siècles et qui ainsi, se
réserve tout l'étonnement des spectateurs qui doivent admirer une
prise de balle gracieuse, en pivot, la balle passant derrière la
jambe d'appui. A la course effrénée vers le but, succède une
danse à la fois subtile et tribale, divine et violente, qui fait
s'écarter tous les hommes de lui et prendre place autour de lui,
comme pour l'adorer. Dans la moiteur et l'incandescence de ce moment
d'extase, le tir soudain et terrible de celui que l'on surnomme Pibe
de Oro heurte violemment le poteau choisi tant par instinct qu'avec
beaucoup de détermination comme point de mire. Et il semble que des
ailes tombent en cendres du dos de celui qui dominait la transe. Et le
visage de celui que l'on confondait à l'instant avec dieu ou du
moins quelque divinité, redevient, dans un torrent de crispations,
terriblement humain, jusqu'à retrouver les traits de celui que l'on
connaît comme l'enfant prodigue.
La
balle fumante qui a percuté le montant juste à sa base rebondit
avec souplesse et une grâce toute simple au milieu des vestiges d'un
temple abandonné qui ressemble de plus en plus à un champ de
bataille, où rien n'existe plus, où rien ne vit, où personne n'est
autre qu'un égaré. Les corps sont raides, les membres de bois, on
ne peut pas, on ne veut pas se réveiller. Les corps, plantés dans
le sol, dans le souvenir d'un éclair divin, sommeillent.
Alors, la
présence d'un félin se fait sentir, rodant dans cette forêt de
joueurs. L'œuil d'un prédateur semble briller dans la nuit de cette
rude bataille dont on ne sait plus si elle est vraiment menée.
Et
c'est bien Le Roi Pelé, lui qui d'habitude conduit tellement de
phases de jeu d'attaque mais qui, pour l'occasion, jusqu'alors,
était quasiment simple spectateur de cette action rondement menée qui, à l'affût, surgissant de nulle part, de manière phénoménale catapulte le ballon au fond des filets pour un bonheur immense
partagé par tout le stade, sans exception.
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