Footballeurs portugais de D1/ L1 d'hier à aujourd'hui.
Português de D1/ L1 de ontem para hoje.
First thing, the "Best 11":
Première chose, le "Meilleur 11":
Primeira coisa, o "melhor 11":
11 des portugais du championnat de France |
Anthony Lopes (né à Givors en France) doit être le seul gardien de but Portugais à avoir jamais évolué dans le football français. Malgré des doutes à son propos à cause notamment de sa jeunesse et d'un supposé manque d'envergure au niveau physique dû à une apparence frêle bien qu'il fasse 1, 84 m pour 81 kg (ce qui reste correct pour un gardien) il s'est assez vite imposé comme l'un des meilleurs joueurs à son poste en L1 avec comme point culminant sa deuxième place avec Lyon derrière le Paris Saint-Germain en 2015 et la distinction honorifique de meilleur gardien de la saison attribuée par la l'UNFP (Union Nationale des Footballeurs professionnels). C'est également au cours de cette année 2015 qu'il connu sa première sélection internationale A avec le Portugal avec qui il compte également une quinzaine de sélections dans les différentes catégories "jeunes".
Ricardo Costa n'a pas séjourné longtemps dans le Nord (à Lille) mais suffisamment pour y faire parler son physique, son sens du marquage mais aussi de la relance. Il sera transféré à Valence (Espagne) à l'issue de la saison 2009-2010 dont il n'a disputé que la seconde partie avec le LOSC, lui qui était arrivé au mercato d'hiver en provenance de Wolfsburg. Sa présence dans le 11 doit aussi s'expliquer par le manque de concurrence dans ce secteur de jeu comme nous le verrons par la suite dans la liste complémentaire.
Humberto Coelho, dit "Humberto" à été l'une des premières vedettes étrangères à s'engager pour le Paris Saint-Germain où il évolua de 1975 à 1977. Après une première saison où il justifie son statut de joueur d'envergure internationale ce en dépit des résultats très moyens du club parisien, il ne disputera que 9 rencontres la saison suivante avant de retrouver son club de Benfica à Lisbonne après un transit par la NASL.
Marco Caneira a fait le bonheur des Girondins de Bordeaux en tant qu'élément de sa défense dans laquelle il pouvait occuper n'importe quel poste, d'arrière droit à arrière gauche en passant par la charnière centrale, en principe sa zone de jeu de prédilection bien qu'étant un joueur tout aussi sûr sur les côtés. Bordelais de 2002 à 2004 puis Valencian.
Francisco José Rodrigues da Costa dit "Costinha" a été engagé par l'AS Monaco en 1997 alors qu'il était âgé de 23 ans et qu'il jouait pour un modeste club, le CD Nacional qui évolue à Funchal sur l'ile de Madère. En France, il se révèlera comme l'un des tous meilleurs milieux défensifs du championnat et bientôt figurera parmi les meilleurs à son poste au niveau européen en remportant avec Porto qu'il rejoint en 2001, la Finale de la Coupe d'Europe des clubs Champions face à...L'AS Monaco.
C'est un joueur expérimenté qu'accueille le "Téfécé" (Toulouse FC) pour la saison post-coupe-du-monde, c'est à dire la saison 1998-1999. Oceano Andrade da Cruz, Oceano, cap-verdien, milieu de terrain, international portugais de 1985 à 1998. Une véritable force de la nature et avec, cela ne gâche rien, pas mal de football. Auteur de 6 buts en 30 matches, il n'aura su empêcher à lui seul la relégation du club de la Ville rose qui finit bon dernier (18ème) mais il aura du moins offert une victoire de prestige au public du Stadium face à l'OM qui termine cette saison-là deuxième à un point de Bordeaux. Ce sera la dernière saison de la riche carrière d'Oceano. Il allait avoir 37 ans. Peut-être plus.
Au milieu de terrain de ce 11 des meilleurs portugais ayant évolué en France, nous retrouvons aux côtés de Costinha et Oceano un joueur peut-être moins dur, d'apparence en tous cas, mais non moins efficace défensivement et véritable plaque-tournante à la fois. Costinha en "6", Oceano en "box-to-box" et voici venir Tiago Mendes en "numéro 8" ou "milieu-tournant" donc, comme on ne le disait peut-être déjà plus en 2005 lorsqu'il rejoint Lyon en provenance de Chelsea. Remplaçant d'Essien qui a fait le voyage inverse pour Londres, "Tiago" sera un élément précieux pour maintenir l'OL à un niveau intéressant sur la scène européenne avec de nouveau les quarts en 2006 en Champions League bien que, et cela peut être argumenté sérieusement, Lyon avait très probablement laissé passé sa plus belle chance "d'aller au bout" la saison précédente.
Depuis son poste de milieu de terrain, "Tiago" aura inscrit 9 buts en 56 matchs de championnat et 4 pour 16 matchs de Coupe d'Europe.
Devant le trio de" milieux défensifs", "Joao Alvès" occupe, en dépit de sa positon plutôt avancée sur le croquis, il ne faut pas s'y tromper, plus le poste de "meneur de jeu" ou de "numéro 10" que de second avant-centre. Un "numéro 10 à l'ancienne" comme qui dirait. Et le terme convient plutôt bien au stratège portugais qui évolua sous les couleurs parisiennes pour la saison 1979-1980. Cela constitue sa deuxième expérience dans un championnat étranger après l'Espagne et L'UD Salamanca. Où cela s'est peut-être un petit mieux passé pour lui. Voire beaucoup mieux. Star en Castille-et-Léon, il ne s'imposera pas vraiment dans le club de la capitale française en dépit d'un talent certain. Et c'est justement ce talent inné qui faisait la renommée de celui que l'on surnommait "Luvas Pretas" au Portugal puis "Gants-noirs" en France (ce qui est d'ailleurs une plutôt bonne traduction) en raison des gants de laine noirs qu'il portait en toute saison sur les terrains en hommage à son grand-père, Carlos Alvès qui en faisait rituellement de même bien des années auparavant, qu'il jouait en club ou en sélection du Portugal. Pour ce qui est du bilan de Joao en France, en chiffres le voici: 19 matchs de D1, 0 but. Et une 7ème place. Un demi-Championnat peu convaincant pour le joueur qui devait être la star du club du président Borelli et donc un demi-championnat seulement lorsqu'on fait les comptes, car victime d'un mauvais tacle à Sochaux dès le mois d'août pour un résultat on ne peut plus terrible : fracture de la jambe. Un tacle d'attaquant, un autre numéro 10 comme Alvès. Son nom, Genghini*.
Bien que diminué, il retrouvera de son football et par la même la Selecçao pour quelque temps encore avec Benfica avant de terminer sa carrière au Boavista. La star n'aura pas brillé mais comment se priver de rendre honneur à un tel talent. C'est ce que l'on fait sur Footbal Yesterday and Today en lui attribuant le dossard numéro 10 de notre sélection des grands joueurs portugais passés, et l'expression est ici surement bien choisie, par le championnat de France. Joao Alvès ou "l'étoile filante".
*: détails concernant la blessure d'Alvès recueillis sur The Vintage Football Club (blogspot).
Rui Barros, nom complet Gil Rui Soares de Barros, n'était pas un monstre physique lui non plus mais tel Joao Alvès plutôt un joueur lutin. Et excellent technicien. C'est à Monaco qu'il pose ses valises en 1990 après deux saisons passées dans le dur et âpre championnat italien au sein de la Juventus avec un bilan mitigé: 12 buts inscrits lors de sa première saison et 2 au cours de la seconde pour approximativement le même nombre de matchs. Il est donc à la relance à Monaco où Wenger compte bien mettre à profit l'expérience engrangée par ce meneur de jeu/ milieu offensif ou attaquant qui compte tout de même une Coupe de l'UEFA à son palmarès et dont le talent n'a pu s'évanouir totalement ni définitivement. Dans le championnat français, Rui Barros fera montre de sa superbe technique comme à ses plus belles heures (il n'a d'ailleurs que 25 ans) avec Porto puis avec la Juve du moins durant la première saison effectuée là-bas. Mieux, le terrain de jeu de Rui Barros et de l'AS Monaco sera même l'Europe toute entière avec une Finale de Coupe des Coupes atteinte en 1992. Finale que les joueurs de l'ASM n'auront cependant pas cœur à jouer car intervenant au lendemain de la catastrophe de Furiani.
Pour sa dernière saison monégasque (92-93), Rui Barros ne totalisera qu' une petite quinzaine de rencontres disputées toutes compétitions confondues puis le milieu offensif ou attaquant de soutien qui peut également évoluer au milieu de terrain, au centre du jeu, rejoindra cet OM qui le privait, lui et Monaco, de titre national depuis les trois dernières saisons. Là, il doit composer avec la concurrence de plusieurs joueurs étrangers mais pas pour longtemps avec celle de son compatriote Futre qui est transféré en octobre, à peine arrivé. Les performances de Rui Barros (17 matches/ 4 buts) sont globalement bonnes même très bonnes avec le club phocéen cependant cette saison 93-94 (qui voit Marseille terminer à a seconde place) est celle de la relégation administrative du club (affaire VA-OM). Retour à Porto qui l'avait recruté du côté de Varzim en 1987, année du sacre européen, le premier (Rui Barros n'avait pas pris part à cette compétition, arrivé en cours de saison). Bien que sur le déclin sur le plan physique (particulièrement depuis sa dernière saison à Monaco), le génial petit milieu de terrain portugais saura faire profiter au club qui l'a lancé au plus haut niveau de sa vista pour quelques saisons encore. Rui Barros ne raccrochera les crampons qu'en 2000 après avoir assuré sa place parmi les légendes des Dragons, Os Dragoes. Quant aux supporters monégasques ou tout du moins le public monégasque le plus connaisseur, de même que le public marseillais et tous les supporters de l'OM, pour sûr se souviennent-ils de lui.
En qualité d'attaquant de soutien/ milieu offensif/ ailier et comme pendant de Rui Barros de l'autre côté de l'attaque du 11 proposé, il est tentant d'inclure dès à présent le monégasque Benardo Silva mais pour l'heure, honneur à Paulo Machado, un milieu de terrain qui rendu bien des services à Toulouse en particulier grâce a son sens du but, et grâce notamment à une lourde frappe de balle dont certains, et certains en particulier, doivent se souvenir comme nous allons le voir aussitôt. Paulo Machado fut un joueur du "Téfécé" durant trois saisons (de 2009 à 2012). Et l'anecdote est la suivante: il marque son premier but toulousain dès la deuxième journée de championnat 2009-2010 sur coup-franc face à des "Verts" de Saint-Etienne qui fût le premier club français à l'accueillir, sous forme de prêt (prêteur, FC Porto). Mais Machado choisit de s'engager avec le Toulouse FC à l'été 2009. De surcroît ce but fut la réplique quasi exacte de celui inscrit par le natif de Porto face à...Toulouse la saison précédente. De ses deux matches, Toulouse fût vainqueur. Plutôt un mauvais souvenir pour "les Verts" donc et plutôt un bon pour le Toulouse FC ou après avoir débuté dans son rôle habituel de milieu de terrain, il évolua de plus en plus fréquemment aux avant-postes, ou en tout cas un peu plus haut sur le terrain qu'initialement. Ce qui au passage, fait de Rui Barros notre véritable deuxième attaquant de l'équipe quand Machado est ici dans un rôle d'avantage encore mixte que celui de l'ancien monégasque et marseillais.
Enfin, au poste d'avant-centre le nom de "Pauleta" qui est en fait un surnom, l'aigle des Açores, autre surnom du même joueur, vient directement à l'esprit. Non seulement il n'y a pas vraiment concurrence pour l'attribution du numéro 9, on serait même tenté de dire aucune (ce qui reviendrai à dire la vérité) mais celui-là était vraiment exceptionnel, de toute façon, et fut l'un des meilleurs du Championnat de France toutes nationalités confondues de 2000 à 2006, sinon le tout-meilleur à plusieurs moments sur cette période, en attestent, par exemple, ces deux titres honorifiques de meilleur joueur UNFP du championnat glanés en 2002 et 2003 bien qu'il n'était pas le meilleur buteur du championnat ces saisons-là, du point de vue comptable. Ce titre de "meilleur buteur", il l'obtiendra finalement en 2006 avec 21 buts puis il lui échouera de nouveau en 2007 pour 15 buts. Mais on ne s'étendra pas sur cette saison 2006-2007 de triste mémoire durant laquelle chaque but était comme une hallucination, du genre à laquelle on ne croit pas du tout, surtout si c'était des beaux. Le sujet c'est Pauleta et s'il n'en a mis que 15 en 2006-2007 avec un PSG qui luttait pour le maintien (le club doit d'ailleurs une fière chandelle à son buteur sur ce coup-là, opération maintien réussie...) comment ne pas souligner ses trois premières saisons à plus de 20 buts d'affilée alors qu'il évoluait avec les Girondins de Bordeaux! Un joueur excitant dans le championnat de France, qui marque des buts! Et pas n'importe comment mais avec une technique d'attaquant admirable et puis...ces célébrations qui voyaient le portugais imiter le vol d'un aigle. Célébrations majestueuses qui faisait écho à la qualité de ses buts et qui faisait le temps se suspendre comme si sans "replay TV" on pouvait goûter au spectacle et à l'instané du but marqué avec la même intensité qu'à l'instant T qui était ainsi prolongé, pour quelques secondes au moins encore . En conséquent, aucun ridicule là-dedans. Non, c'était beau. A Bordeaux comme à Paris même si avec le club de la capitale les classements finaux en championnat ne sanctionneront pas les belles années de l'avant-centre. Deuxième pour sa première saison parisienne en 2004 derrière un Lyon que le PSG aura finalement eu du mal à perturber puis...un gouffre dans lequel le collectif parisien s'enfonçait. Tandis que Pauleta continuait lui, de voler, de planer. Pas en vain, il offrait tout de même un spectacle au public du Parc. Et puis il y avait la Coupe. La Coupe de France remportée par deux fois en 2004 puis en 2006. Les coupes même, avec celle de la ligue remportée en 2008! Car si ce PSG n'avait pas la capacité à être performant en championnat (et c'est peu dire, car le club "flirtait" vraiment avec la zone de relégation...) il pouvait toujours employer tout son potentiel sur un événement ce qui en faisait donc ce que l'on appelle communément une "équipe de coupe" avec au passage des victoires sur le rival marseillais (du reste pas toujours très au point en championnat lui non plus). Avec comme joyau, placé à la pointe de son attaque, Pauleta qui n'aura cependant marqué qu'une fois lors d'une finale victorieuse, celle de la Coupe de la Ligue 2008 pour l'ouverture du score. Score final 2-1 contre Lens.
Il y'avait donc les coupes avec au premier plan la Coupe de France, ce qui n'est pas rien. Mais pour ce qui était de la conquête des grands espaces et des sommets, entendre l'Europe et un éventuel titre (de champion national, comme il en avait connu un, et pas des moindres, avec La Corogne en 2000) Paris n'était certainement pas l'endroit, du moins à ce moment-là, pour un aigle tel que Pauleta le fut, et ce en dépit du gigantisme de la métropole et de sa fière tour de fer. Pour autant, qui aurait prédit que ce joueur, qui a débuté dans le divisions inférieures au Portugal et qui ne découvrait la L2, toujours au Portugal, "seulement" à 23 ans puis la première division à 24 ans en Espagne après une montée avec Salamanque, deviendrait le meilleur buteur toutes époques confondues du Paris Saint-Germain, grand club s'il en est quoique l'on puisse dire sur certaines périodes de sa relativement courte mais déjà riche histoire et puis, plus étonnant encore, qu'il deviendrait le meilleur buteur de tous les temps de la sélection portugaise?
Que de distances parcourues par l'aigle des Açores! Et puis cette élégance qui reste comme un mystère.
Pauleta fera figure très certainement de "joueur numéro 1" de cette sélection. Reste à désigner un "homme de banc", un tacticien pour diriger cette équipe.
De même qu'il ne pouvait y avoir meilleure figure de proue pour l'équipe que Pauleta, il ne peut y avoir meilleur capitaine du navire qu'Artur Jorge. L'un des tous meilleurs entraineurs de l'histoire du football, rien de moins, qui a fait de Porto un champion d'Europe et a permis à Paris de se faire une place sur la scène continentale avec successivement une demi-finale en Coupe de l'UEFA en 93 puis une autre en Coupe des Coupes, atteinte en 94, en laissant derrière bruxellois, madrilènes ou autres napolitains.
Dernier point, il était impossible de rester insensible à la candidature de Denis Troch pour seconder Jorge, lui qui a été effectivement son adjoint au PSG. Cependant, pour remplir cette mission, nous nous rapprocherons de Leonardo Jardim, récent quart-de-finaliste de la Ligue des Champions avec Monaco, avec l'espoir, naturellement, qu'il accepte de tenir un tel rôle. Qui semblerait plutôt coller à ses qualités de formateur, on peut voir les choses ainsi.
Place maintenant au tableau d'honneur puis à une liste complémentaire:
Extended list (non-exhaustive):
Extended list (non-exhaustive):
Liste complémentaire (non-exhaustive):
Lista complementar (não exaustiva):
Comme vous pourrez le constater, le 11 s'est fait pratiquement de lui même pour ainsi dire. Dans la liste suivante, nombre de joueurs, pour ne pas dire presque tous, n'ont pas réussi dans le championnat français pour différentes raisons (blessures, fin de carrière, choix de l'entraineur entre autres) qui ne seront pas systématiquement précisées. Soulignés, les "grands noms".
Victor da Silva (D, FRA-POR, INF Vichy, Monaco, Lille...80s), Luis Sobrinho (D, Racing Paris 1989-1990), Daniel Kennedy (D, PSG 1996-1997), Mario Silva (D, Nantes 2000-2001), Dimas (D, OM 2001-02), Bruno Basto (D, Bordeaux 2000-2004, Saint-Etienne 2005-06), Hélder Cristóvão (D, PSG, 2004-05), Beto (D/ M, Bordeaux 2006, 4 matchs), Joao Paulo Andrade (D, Le Mans 2009-2010), Nuno Fréchaut (D/ M, FC Metz 2009-2011), Raphaël Guerreiro (FRA-POR, D/ M, Caen 2012-2013, Lorient 2013-2016), Ricardo Carvalho (D, AS Monaco, depuis 2013), Fábio Coentrão (D, AS Monaco pour 2015-16 sous forme de prêt)
Coluna (M, OL 1970-71, fin de carrière), Chalana (M, Bordeaux 1984-87), Afonso Martins (M, Nancy 1991-95), Felipe Teixeira (M, Istres 2001-2002, PSG 2002-2005), Hugo Leal (M, PSG 2001-2004), Delfim (M, OM 2001-06), Paulo Costa (M, Bordeaux 2003-2004, Bordeaux B 2005-2006)... Adrien Silva (FRA-POR, M, formé à Bordeaux avant d'aller au Portugal mais n'a jamis joué en équipe première), João Moutinho (M, Monaco depuis 2013)
Eliseu Manuel de Mendonça dit "Mendoza" (A, Rennes, déc. 1966 à Juin 1967, 6 matchs de D1), Jorge Plácido (A, Racing Paris 1989-1990), Paulo Futre (A, OM de juillet à octobre 1993, 8 matchs/ 2 buts en D1), Paulo Alves (A, Bastia 1998-99), Ariza Makukula (RDC-POR, A, Nantes 2002-2004), Rui Pataca (A, Montpellier 2000-2004, Créteil 2004-2009), Hélder Postiga (Saint-Etienne 2006, 16 matchs/ 2 buts)
Comme entraineur, entre Artur Jorge et Leonardo Jardim, il y a eu Toni. Aux Girondins de Bordeaux pour la saison 1994-1995 et qui n'a pas forcément laissé un grand souvenir, plutôt celui d'un coach assez frileux tactiquement, plutôt "défensif" ce qui a toujours été une des marques de fabrique du club bordelais mais pas au point de négliger complètement l'attaque. Il est limogé au mois de mars et remplacé par Eric Guérit. Et l'on comprend aisément pourquoi l'ex-joueur de Benfica (milieu défensif) comme Artur Jorge (attaquant) dont il fut le coéquipier et dont il fut même le capitaine n'a jamais inquiété ce dernier pour être choisi comme entraineur de ce 11 des meilleurs joueurs portugais du championnat de France.
A sa décharge, ce n'était que la deuxième saison de Bordeaux parmi l'élite depuis son passage en D2 et sûrement n'a-t-on pas su lui accorder assez de temps pour réaliser son projet. En contrepartie, doit-on ajouter qu'il en sera de même la saison suivante au FC Séville. Retour à Benfica où il est maintenu à l'issue d'une mauvaise saison mais est finalement licencié au cours de la suivante. La suite de sa carrière d'entraineur qui s'est poursuivie au Moyen-Orient et en Asie sera du même acabit. Il y a eu Toni, aussi.
En guise de bonus, quelques vidéos:
Pedro Miguel Pauleta par benji33470 (+ 1 ou 2 à venir)
Deux-trois liens:
Brésiliens de D1/ L1 d'hier à aujourd'hui (Footbal Yesterday & Today)
Argentins de D1/ L1 d'hier à aujourd'hui //
Humberto Coelho: matchs et buts dans les coupes européennes //
Bio Express dégradable - Joao Alvès (The Vintage Football Club)
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