dimanche 25 février 2024

Les 11 all-time de Football Yesterday & Today

Les 11 de tous les temps de FYT, le tout dans des formations pas forcément hyper-équilibrées et/ou typiques d'une nation (de toute façon le principe est déjà de mélanger les époques et donc les équipes, les générations de joueurs, les footballs).
J'ajouterai peut-être une réserve de joueurs tout proche de faire mon 11 par nation (liste complémentaire qui devra rester assez courte, enfin le plus possible). 

 Pour débuter, les trois mastodontes du football sud-américain (puis le post sera augmenté régulièrement) :

BRESIL
----------------Gilmar--------------
--C.Alberto--T.Silva--R.Carlos-
------------Falcao---Didi---
------------Zico-----Pelé--
Garrincha----Ronaldo---Ronaldinho

Réserve 1 : Taffarel - Cafu, Djalma S., Nilton S. - Cerezo, Gerson - Zizinho, Rivaldo - Jairzinho, Romario, Rivelino.
Réserve 2 : ø - Junior (d ou m) - M. Silva (md) - Kaka, Socrates - Julinho, Tostao, Bebeto.
Favoris personnels non-sélectionnés dans le 11 et même rétrogradés en 3ème choix ici : Tostao, Socrates. Sans oublier Valdo.


ARGENTINE
------------------Fillol-----------
Zanetti--R.Ayala--Passarella--Marzolini-
-----------Ardiles----Redondo--
----Messi-----Maradona-----Sivori-
---------------Di Stefano-----

Réserve : Kempes et Orsi. On est pas là pour refaire toute l'histoire du football argentin (années 40, "La Maquina" etc.). Aussi, je n'ai jamais été grand fan de Batistuta vu qu'on avait Papin, et je tiens à le dire.
Un dernier point, je me demande si Zanetti n'était pas meilleur au milieu?


URUGUAY
-------------------Mazurkiewicz-----------
-J.Andrade--Nasazzi--O.Varela--V.Andrade-
Rocha--Scarone-Piendibene-Schiaffino-Francescoli-
----------------------Suarez-----

Cinq numéros dix, on ne peut pas faire moins uruguayen que cela. En tout cas, les chevilles, tibias adverses devraient un petit peu moins souffir. Attention aux épaules toujours, cependant.
Du reste, J.Andrade et O.Varela, respectivement demi d'aile et demi-centre, sont en quelque sorte replacés à l'arrière.
Nasazzi a eu quantité de successeurs dignes de lui mais aucun d'eux n'a un bâton nommé d'après leur nom.
En réserve, Petrone sera le numéro 9 de substitution tandis que Diego Forlan s'ajoutera à la liste des très grands joueurs, capable qu'il fut de tenir tout le front de l'attaque (on aura préféré mettre en avant le précurseur, Piendibene).
Les deux Pereira, sur les côtés, c'était pas mal aussi.

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ITALIE
------------Buffon---------
------------Scirea-----------
Maldini-Nesta-Baresi--Facchetti-
-------------Pirlo-------------
--S.Mazzola-----Rivera--------
------Meazza---Baggio----------

Réserve :
G : Zoff
DL : Burgnich, Gentile, Cabrini, Zambrotta mais aussi Bergomi
DC : Collovati, Cannavaro
M : Tardelli, Albertini, De Rossi
MO : Ferrari, V. Mazzola, Antognoni
Ail : Orsi, Domenghini, Causio, Conti
Les 11/ 9 : Riva et Bettega.
Les plus 9 : Piola, Rossi, Vieri
Les "inclassables" : Del Piero et Totti.

Une défense à cinq pour ne pas avoir à choisir entre les 3 centraux, ou "les deux autres" car mon préféré est Scirea.
Maldini à droite car droitier (il a bien dû jouer là deux-trois fois?).
On connaît la rigueur tactique transalpine mais pour une "Dream Team", c'est plutôt équilibré, ça va.
Après, ça peut effectivement manquer d'un Gattuso, d'un "vrai 9" et il peut y'avoir pas mal de doublons (Facchetti-Baresi derrière et la fameuse question en numéro 10) mais pour jouer un foot de rêve, aucun problème, surtout qu'il y a de quoi gagner des un-contre-uns derrière et un très-très grand gardien (même deux).

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Un duel sponsorisé par la VAR :

ANGLETERRE
--------------------Banks-----------
Edwards--W.Wright--Moore--Ash.Cole
Matthews--Robson--Charlton--Finney
------------Lineker-----Keegan-------

Billy Wright est un peu le Nasazzi anglais : indéboulonnable de son équipe. Cela donne deux centraux du type "joueur de ballon" avec Moore.
Duncan Edwards, qui avant sa mort dans la catastrophe aérienne de Munich, avait figuré haut au classement du Ballon d'Or en tant que jeune prodige du football mancunien, anglais et européen, évoluait au poste de demi; parfois porté sur l'offensive, parfois d'avantage dans un rôle de deuxième défenseur central. Dans un esprit moderne, il trouve sa place sur le côté droit de la défense où il decide d'un match indécis entre plusieurs générations de latéraux.
Réserve : Shilton et Clemence - ø (c.-à.-d. plusieurs), Ferdinand ou Adams, Campbell ou Des Walker, Pearce ou Hapgood - quantité de milieux de terrains (dont Gascoigne) et d'ailiers - quantité d'attaquants (dont Greaves, Shearer...).
Pour la formation, on reste dans la tradition anglaise ("eighties") de plus ou moins un 4-4-2 à plat, avec un désiquilibre en termes des différentes compétences utilisées (autrement dit, leur manque de complémentarité).
Je prends Robson plutôt que Lampard ou Gerrard (ce malgré les blessures) car en plus d'avoir été un symbole en club, il l'a été aussi pour la sélection des Three Lions.

Bon, l'aigle tout seul, maintenant. Belle équipe aussi.

ALLEMAGNE
------------------Neuer-----------
--Lahm---Förster--Beckenbauer--Breitner
----Schuster---Netzer---Matthaüs
-----------Seeler------Rummenigge
-----------------Müller----------

Réserve (sans surprise) : Maïer puis Kahn - Vogts, Kohler, Schnellinger, Brehme (et une quantité de défenseurs) - Sammer, Overath... et tous les autres qu'on connait bien.
Je préfère Förster à Kohler pour diverses raisons mais techniquement, "objectivement" comme on dit... c'est kif-kif.

Même en ayant l'air désiquilibrée, l'équipe allemande ne l'est pas. Décidément, trop forts ces Allemands.

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Oranjes et Naranjitos

PAYS-BAS
--------------V.d.Sar-----------
Rijkaard--R.Koeman---Krol-
-------Neeskens--Gullit--
------Bergkamp-----Cruijff
Robben----Van Basten---Rensenbrink

Réserve : Van Beveren, Van Breukelen - Suurbier, Stam, Van Dijk, F. De Boer - Haan, Davids, Seedorf (moins à l'aise en sélection), Van Hanegem, Sneijder - Wilkes, Kluivert, Van Nistelrooy…

Et encore bien d'autres comme Van der Hart (LOSC), Van Bronchorst (arr. g.), Winter, Geels, Rijvers, De Harder, Backhuys... Lenstra, Kick Smit... les frères Van de Kerkhof et Witschge. R. de Boer, V. der Vaart, Van Persie... Johnny Rep. Les ailiers Keizer, Moulijn, Overmars, Van't Schip... Van Bommel (md)... Arnold Mühren...

Choisir entre les trois gardiens n'est pas si évident. Rijkaard a joué arrière droit en sélection à ses débuts (contre la France d'ailleurs, je crois... comme Neeskens le fit en 71). Stam et Van Dijk défendent mieux que Koeman. On peut ajouter l'un des deux à ses côtés, à la place d'un ailier ou jouer à trois centraux ou jouer sans Koeman, dont la légende reste quand même puissante. Gullit peut jouer partout.


ESPAGNE
----------------Zamora--------------
--Ramos---Puyol--Hierro---Alba
------------------Xavi-------
----Iniesta-----Suarez-----Gento-
-------------Raul---Butragueno

Proches du 11 et/ ou pouvant proposer des solutions : Casillas - Piqué, Camacho - Busquets, Pirri, X.Alonso, Gordillo (dg ou m), Michel, Fabregas - Villa & Torres.

Encore quelques-uns (non-exhaustif) : Basora, Amancio, D. Silva, Gainza en ailiers, Regueiro en attaque ou encore les "hélicoptères" Santillana et Morientes. Zarra et Langara en buteurs. Azpilicueta, Quincoces (CM 1934), J. Alberto, Sergi, Capdevila derrière. Samitier, V. Munoz, Mendieta au milieu. Martin Vazquez. Iribar et Arconada dans les buts.

Histoire de donner le change, après avoir ouvert les vannes pour la liste complémentaire néerlandaise.

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L'amitié franco-belge

FRANCE
------------------Barthez----------------
--Thuram--Blanc---Desailly--Amoros--
------------Tigana-----Kanté----------
------Kopa------Platini------Zidane---
-----------------Mbappé------------

Rés. 1 : Bats - Bossis, Battiston, Trésor, Lizarazu - Michel, Vieira - Giresse, Griezmann, Djorkaeff - Henry
Rés. 2 : Lloris - Sagnol, Jonquet, Bosquier, Marche - Fernandez, Deschamps - Ben Barek, Pirès ou Vincent - Papin, Fontaine
Herbin, Varane, Makelele... Bathenay, Sauzée, E. Petit, Guillou-Huck-Jouve, Genghini, Marcel, Bonnel... Devaquez et son pendant à gauche Dubly... Bereta, Rocheteau, Piantoni, Baratte... Cantona, Ginola. P. Nicolas, J. Nicolas, Maës.

On a envie de (presque) tous les citer.
J'aurais bien mis Bossis arrière droit (excellent central au demeurant) et Trésor arrière gauche (où il a débuté en bleu si je ne me trompe pas) pour les faire figurer dans "l'équipe A". Aussi, ai-je choisi Kanté dans un soucis d'équilibre, sur ce coup-là.
Mes plus grands regrets, ce sont Max Bossis et Henri Michel, à la place desquels j'ai préféré injecter l'ultra-explosivité physique - dur, dur, le métier de sélectionneur. Laisser Giresse sur le banc laisse aussi une impression étrange.
Quant au petit Kyllian, sans numéro 9 attitré qui peut jouer dos au but, ce n'est peut-être pas l'idéal, mais il faut reconnaître qu'individuellement, c'est un phénomène. Papin était et reste mon favori (en tout cas pour ce poste de "pur numéro neuf").


BELGIQUE
--------------Preud'homme---------
----Gerets------Albert------Kompany
------------------Witsel-------
De Bruyne-Scifo--Ceulemans-Hazard-
------------Lukaku---Van Himst-

Preud'homme ou Courtois ou Pfaff... (et il y'en a d'autres, même si ça se joue surtout entre ces trois-là et... qu'on a pu observer récemment que Courtois est allé le plus haut en football international de club).
En défense, l'arrière central Kompany est déplacé à gauche dans cette défense à 3 (ce qui a été en réalité le cas avec Verthongen et ce qui est moins imaginable avec Albert). Verbiest (années soixante) était un arrière central technique. Comme Edwards (Angleterre), il est décédé très jeune. Et l'on pense également à Ludo Coeck.
Le milieu (très offensif) à 5 est soutenu par Witsel, devenu tout récemment arrière central. Je regrette particulièrement de ne pas avoir aligné Vercauteren mais déployer 5 milieux offensifs avec seulement trois défenseurs aurait été trop éxagéré (mon onze uruguayen à cinq numéros dix compte tout de même quatre défenseurs...).

Sinon, ils sont tous là : https://www.rsssf.org/miscellaneous/belg-recintlp.html . De l'équipe médaillée d'or aux Jeux Olympiques de 1920 à aujourd'hui, il y'a de quoi faire.

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Pologne et Portugal

POLOGNE
-------------Tomaszewski---------
Piszczek--Gorgon--Zmuda--Musial
---------Kasperczak--Deyna-------
Lato-Lewandowski-Lubanski-Boniek

Rés. 1 : Dudek - Szymanowski, Oslizlo, Anczok - Maszczyk - Szoltysik, Zielinski - Smolarek, Cielsik, Pohl, Szarmach, Gadocha. Ce qui fait 23 joueurs.


PORTUGAL
-------------V.Baia-------------
J.Pinto--Pepe--R.Carvalho--Guerreiro
------------Coluna----------
-----Deco---------R.Costa
Figo------Eusébio-----C.Ronaldo

Réserve (à partir de ma liste préliminaire ci-dessous) : Ricardo - (ø, plusieurs et Pinto est choisi ci-dessus comme joueur-totem), H. Coelho et Couto (et Br. Alves), Hilario - P. Sousa, Oceano, Maniche (ou B. Fernandes, en activité)- J. Augusto (ou B. Silva, en activité), Peyroteo, Futre.

Autres gardiens : Pereira, Damas, Bento, Ricardo, R. Patricio...
Latéraux : Correia, Secretario, P. Ferreira, Miguel, Bosingwa (d), Hilario, Alvaro, Inacio, Dimas, Valente, Coentrao, Cancelo (g)...
Centraux : Vicente (CM 66, qui fut fair-play) et principalement H. Coelho et F. Couto. Et Bruno Alves. Il y a aussi le fameux Germano de Benfica, J.Costa de Porto... ou encore Fonte, champion d'Europe en 2016.
Milieux : Joao Alves, Ant. Oliveira, C. Manuel, Ant. Sousa, Pacheco, Barros, Oceano, P. Sousa, Maniche, Costinha, Meireles, Moutinho... B. Silva, B. Fernandes...
Ailiers : J. Augusto (d), Cavem (ou déf. ou mil.), Simoes, Chalana (ou n°10), Simao (g), S. Conceiçao, Nani, Quaresma (d'un côté ou de l'autre)...
Attaquants/ inters : Pinga, Travassos, Diamantino...
Plus buteurs/ avant-centres : Peyroteo, Matateu, Torres, Nene, F. Gomes, J. Pinto II, N. Gomes, Pauleta... Rui Jordao... J. Aguas, R. Aguas...

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Les Vikings

SUEDE
-------------------Hellström-----------
R.Nilsson--Nordqvist--Hysen--E.Nilsson-
-------Gren----Bo Larsson--Liedholm----
-----Hamrin-----Nordahl----Ibrahimovic-

En "purs ailiers", on pense bien évidemment à Roger Magnusson et à Lennart Skoglund (qui joua aussi inter, notamment à l'Inter). On pense aussi à Brolin qui s'est illustré dans trois tournois d'affilée à un jeune âge mais dont la carrière a presque pris fin dès après l'U.S. World Cup 94.

DANEMARK
----------------P.Schmeichel--------------
Sivebaek---Helveg---M.Olsen---Lerby-
--------M.Laudrup----Middleboe--------
B.Laudrup--Simonsen--Elkjaer--Praest--

Ça marche aussi en WM avec Helveg, Olsen et Middleboe qui peuvent tous évoluer soit en défense centrale soit au milieu de terrain (cela serait le cas également d'un Rontved ou d'un Friis-Hansen), ce qui fait de M. Laudrup et Simonsen les deux inters.
Dernières remarques, Helveg ne gagne pas sa place par K.O. face à la concurrence (I. Nielsen, Agger, Rontved) et je profite de la polyvalence de Lerby pour insérer un grand nom au poste d'arrière gauche.

NORVEGE
-----------------Thorstvedt------------
--Berg---Bratseth---Johnsen---Riise
---------Rekdal----Leonhardsen----
-------Odegaard-------Thoresen--
---------O.Iversen---Haaland--

Alors là, ça devient très serré pour la Norvège. Serrés comme des saumons.
Je me suis donc concentré sur l'ère professionelle, exception faite pour Odd Iversen, qui a marqué un paquet de buts pour ne pas embrasser Fanny. Sauf une fois, où il inscrit un but victorieux : face à la France en 68, à La Meinau, 0-1 (et une autre fois, deux ans plus tard, à Copenhague).
Je garde Solskjaer en joker, sur le banc (dans un grand effort d'imagination).
Sinon, il y a eu plein de joueurs, le plus légendaire d'entre-eux étant Jorgen Juve qui joua tout d'abord arrière droit puis centre-avant et qui connu son heure de gloire en fin de carrière en tant que demi-centre et capitaine de l'équipe olympique qui remporta la médaille de bronze aux Jeux de... Berlin, en 1936. C'est à peu près la même équipe qui se rendit à la Coupe du Monde 1938 en France où ils sont immédiatement sortis par les futurs champions, l'Italie mussoliniene. L'équipe de 36 comptait dans ses rangs Bredesen et celle de 38, Brustad, qui poursuivirent leurs carrières en professionnel en Italie comme de nombreux Vikings, ou encore le milieu offensif Kvammen.
En termes de milieux offensifs, Odegaard prend d'ores et déjà la place de Tom Lund, pressenti pour remplacer Cruijff à l'Ajax mais qui resta toujours fidèle à Lilleström, en amateur.
En milieu offensif plus côté gauche, j'ai préféré Thoresen (de Twente puis du PSV) au polyvalent Bohinen, que je tiens à citer car je m'en souviens un peu et j'aimais bien. Il y a eu aussi Skammelsrud, capitaine à l'Euro 2000 et qui s'est surtout signalé avec Rosenborg en Champions League.
Au poste d'arrière droit (peut-être plus spécialiste du poste que Berg), je pense à Bergdolmo. En défense centrale, outre les joueurs passés par le championnat de France, Kojedal et Dan Eggen, on peut penser à Hangeland de Fulham et finaliste de L'Europa League en 2010 (j'éspère qu'il ne m'en voudra pas de ne pas l'avoir sélectionné).
Tore Andre Flo et Steffen Iversen (le fils d'Odd) sont également à citer en attaque et il y en aurait tellement d'autres afin d'être véritablement complet.
Quelques joueurs s'étaient également signalés aux Jeux Olympiques de 1912 et de 1920.

Encore une fois, le sujet étant ici de faire des choix, je me réfrène de faire la liste de tous les héros de ces trois pays.

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Ecosse et Pays de Galles

ECOSSE
----------------Goram--------
-Gough--Hansen--Mackay--Robertson
----------Bremner--Souness-
-Johnstone----------------Baxter
-----------Dalglish----Law--

Alan Hansen de Liverpool fut, il faut bien le dire, catastrophique en équipe d'Ecosse (notamment au Mundial 82). Il est entouré de Richard Gough qui joua régulièrement au poste d'arrière droit avant de s'installer au centre de la défense et de l'intimidant (intimidant pour l'adversaire) Dave Mackay.
A l'aile droite, on retrouve inévitablement "Jinky" Johnstone du Celtic 67 tandis qu'à l'aile gauche, qui devrait déjà être bien animée par Andy Robertson, le débat est peut-être plus ouvert. On y trouve Jim Baxter, souvent méconnu mais qui marqua la mémoire de ses coéquipiers et de ses adversaires.
En attaque, Law et Dalglish ont surpassé les gloires du passé et il n'y a pas eu aussi doués qu'eux depuis. Au centre du terrain, il n'y a pas besoin de réflechir longtemps pour inscrire les noms de Bremner (le pote de Mackay) et de Souness (qui s'est fait beaucoup de potes aussi). Goram garde les buts.

Réserve : et bien ce ne sont pas le légendes qui manquent, en Ecosse.
Allez, disons en tout cas : Gordon (tout récemment), Leighton... - McGrain ou S. Jardine des Rangers, McLeish et W. Miller d'Aberdeen, Creig (Rgs)... McNeill et Gemmell du Celtic... Gordon McQueen... - Strachan, Alex James, McAllister, Alan Morton... - Hughie Gallacher ...


PAYS DE GALLES

------------------Southall-----------
England--J.Charles--Ratcliffe--Bale
-------------Speed-----Ramsey-------
Meredith------------------------Giggs
-------------Rush-----Hughes--

John Charles plus connu comme avant-centre (notamment de la Juventus) trouve sa place en défense centrale et Gareth Bale retrouve le poste de ses débuts à Tottenham. Mike England (Tottenham) est un arrière central que je mets au poste d'arrière droit sans qu'il n'ait dû y jouer (ou extrêmement peu).
J'ai bien mis Mark Hughes dans le onze titulaire malgré son comportement face à Montpellier. Il reste un joueur avec des qualités.

Quelques autres noms (je passe sur les gardiens des années dix qui, paraît-il, étaient exceptionnels) : Arrière droit, Alf Sherwood (héros local, qui ne joua pas dans le championnat anglais). Arrière central, Mel Charles (le frère) et Fred Keenor, autre héros local qui fut l'invité du Brentford FC durant le premier conflit mondial. Arrière gauche, Mel Hopkins (équipe de 58 et Tottenham). Milieu défensif, Ron Burgess (Tottenham 1951). Milieu, Terry Yorath. Ailiers gauche, Cliff Jones (de Tottenham) et Leighton James. A droite (ou autre), Bellamy. Inter, Ivor Allchurch. Centre-avants : John Toshack et Trevor Ford.
Et plus récemment, Ben Davies, arrière gauche de... Tottenham, évidemment, et Joe Allen au milieu. Sans oublier Ashley Williams, arrière central, capitaine, buteur face aux Belges pour atteindre les demis de l'Euro 2016 et présent avec Swansea en Premier League avec même une League Cup à la clef.

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L'Autriche-Hongrie, la merveille d'équipe et le onze en or

HONGRIE
---------------Grosics----------
----Matrai--G.Sarosi--Meszoly
----------Bozsik----Orth
Bene-Albert-Kocsis-Puskas-Kubala

Au poste de gardien de but, j'hésite encore avec Platko (dont il existe des images). Le dernier gardien en jogging gris était pas mal aussi.
Le réservoir de joueurs étant très porté sur l'offensive (à l'image de l'équipe de 54), j'ai dû quelque peu bricoler un système défensif, mais sans tomber dans des ajustements sortant trop de nulle part non plus : Gyorgy Sarosi a joué à tous les postes (comprendre avant-centre, inter, demi, demi-centre) y compris en sélection, ce qui ne l'empêche pas d'avoir ce ratio sélections/ buts assez impressionant, comme souvent avec les Hongrois. Ce magnifique joueur qui combina tant de qualités et qui fut l'un des plus grands au niveau mondial de l'entre-deux-guerres sera donc la tour de contrôle de notre défense. A sa droite dans cette défense à trois, l'arrière droit ou central Matrai et à sa gauche, l'arrière central ou demi défensif Meszoly Kalman. Ce qui devrait en calmer plus d'un.
Au milieu, Bozsik et Orth : Bozsik, bien qu'il fut un joueur complet, n'était pas un "milieu défensif" mais plutôt relayeur et/ou "meneur de jeu reculé". Orth était plutôt un inter offensif mais qui aidait aussi son milieu de terrain. Dans ce onze des légendes, Bozsik passe de numéro huit-six à numéro six et Orth de dix à huit si on veut, vu qu'ils avaient des compétences en rapport avec ces rôles-ci.
En attaque, Kubala, aux origines mi-slovaques, mi-hongroises (d'ailleurs c'est peut-être même encore un peu plus complexe que celà), né à Budapest et à la technique si hongroise, trouve une place à un poste presque improbable pour lui, celui d'ailier gauche.
Les noms les plus connus à ne pas faire ce onze sont Hidegkuti (le "faux-neuf") et Czibor (l'ailier, de préférence à gauche) de l'équipe de 54 auxquels j'ai préféré respectivement Albert et Kubala.
Hidegkuti, Albert, Kocsis, Puskas et Kubala pouvaient tous jouer inter ou avant-centre. Bene était un "faux ailier droit" et véritable avant de pointe, clairement avant-centre à l'Euro 72.


AUTRICHE
---------------Hiden----------
--Happel----Pezzey---Alaba--
-------Prohaska---Ocwirk-----
Hanappi----Sindelar----Herzog
---------Krankl----Polster----

Pas loin de faire l'équipe du fait de leurs spécificités : Sara et Sesta en arrière droit et arrière gauche, Zischek en ailier gauche.
Pour ce pays, toutes les époques sont représentées de manière assez égale finalement.

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"Un bloc-équipe compact"

L'ancienne Union Soviétique (URSS et Etats post-URSS tout en un) :

"URSS"
---------------------Yachine-------
-----Chesternev-Khurtsilava--Kaladze--
Bessonov---Voronine----Netto--Demyanenko-
--------------------Streltsov----------
----------Shevchenko------Blokhine--


Réserve 1 (les plus près) : Dassaev (et si loin à la fois, comment déloger Yachine?). Le Karatchaï Chivadze en défense centrale. Et un faible pour V. Ivanov aux avant-postes, en électron-libre.
Autres : tellement plein de joueurs (en numéro 10, sur les ailes, partout).
Au milieu de terrain se sont distingués pour moi Voronine et Netto, de par leur titre de champion d'Europe des Nations 1960 (sans cela, impossible de choisir).
Cette disposition tactique à 3 centraux avec Bessonov et Demyanenko sur les côtés me permet de ne pas avoir à privilégier un joueur plus qu'un autre pour une dernière place au milieu ou en attaque.
Sur cette base, Streltsov est placé en avant-centre qui peut construire avec les deux flèches devant. Bon allez, lâchons le terme, les deux fusées.

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Pérou et Chili :

PEROU
--------------------Valdivieso---------------
N.Solano--Melendez---Chumpitaz---Rub.Diaz
--------------------Velasquez------------------
--------------Cueto----------Cubillas---
-------Sotil--------------------------Joya
-----------------Lolo Fernandez----------

Juan Valdivieso (années 30) reste La légende dans les buts au Pérou (bien sûr, ce n'est pas Quiroga qui y changea quelque chose). A l'autre extrémité de l'équipe, Teodoro "Lolo" Fernandez reste celle des attaquants et buteurs.
Réserve : Duarte en n°2 (11 de la FIFA contre l'Europe en 82), Delgado (années 50) en défense centrale, Fuentes (Mundial 70) en n°3. Victor Benitez (Milan AC) en arrière central ou demi défensif et Alfredo Quesada recordman des titres de champion du Pérou (6 titres avec le Sporting Cristal). Segundo Castillo, demi-centre et capitaine qui s'illustra en Copa America (vainqueur en 1939).
Chale, Mifflin et Del Solar au milieu. Roberto Palacios en meneur de jeu, Uribe en milieu offensif, Alberto Terry en inter. Plus véritables ailiers droits que Sotil : Baylon, Barbadillo (ce dernier à droite ou à gauche). Ailiers gauches : Alberto Gallardo (1970), Oblitas, Juan Vargas (2004-2016, arrière, milieu, ailier gauche). Inter ou ailier gauche : Seminario (Barça des années 60). Un peu partout, surtout sur les côtés, surtout à droite : Jefferson Farfan (pas loin d'être sélectionné à la place de Joya de Penarol sur le côté gauche... j'hésite encore). Inters : Alejandro Villanueva (J.O de 1936, diqualifié après avoir battu l'Autriche) et Jorge Alcalde (1935-1939 avant de s'exiler en Argentine où il resta 6 ans en commençant par River). Et en pointe : Valeriano Lopez (1947-1957 avec une suspension entre-temps) et plus récemment Claudio Pizarro (du Werder et du Bayern).
Sûrement en oublie-je (dont je ne sais absolument rien, donc je ne les oublie pas). Les plus grands représentants du football péruvien sont tous là, il me semble.


CHILI
-----------------C.Bravo-----------
---Quintano--Figueroa--Medel---
-------------Vidal-----Rojas------
---------A.Sanchez-- Salas------
Hormazabal--Zamorano--L. Sanchez---


Dans les buts, Claudio Bravo l'emporte sur Sergio Livingstone, la légende des années 40 et début 50. Le troisième gardien (ou gardien numéro deux bis) doit être Roberto Rojas.
En défense, la charnière Quintano-Figueroa (commandée par Don Elias) reste soudée mais dans un système à trois complétée par Medel qui évolua au milieu puis assez souvent derrière comme lors des finales de la Copa America 2015 et 2016, toutes deux victorieuses.
Comme spécialiste du poste d'arrière droit, on peut penser d'abord à Eyzaguirre de l'équipe 62 et sélectionné avec le onze de la FIFA pour ce poste auquel ce joueur montrait de bonnes disponibilités sur le plan offensif. Sur le côté gauche, trouver un candidat qui sort du lot est moins évident.
Au milieu, l'inévitable Arturo Vidal et la légende 1962 Eladio Rojas dans son rôle central. Sur le banc, le joueur contemporain Charles Aranguiz de Leverkusen et des succès de 2015 et 2016 avec La Roja.
Aux postes d'inters, on trouve Alexis Sanchez et Marcelo Salas, en soutien ou pour tourner autour le l'avant-centre, Ivan Zamorano, dont on connaît le surnom d'hélicoptère pour sa fabuleuse détente lui permettant de prendre les ballons de la tête malgré une taille assez moyenne (1 m. 78). On sait que Sanchez, en particulier, aurait tout à fait pu se fondre dans ce schéma de jeu à l'ancienne. Ici, il sera plus meneur de jeu tandis que Salas sera d'avantage le deuxième avant-centre.
Autres artistes candidats à ce poste d'inter : Jorge Toro (1959-1962), Alberto Fouilloux ou encore Francisco Valdés pour les années 60-70, Jorge Aravena (années 80) ou Jorge Valdivia (qui montra des gestes de classe interplanétaire face à la France en 2011).
Restent deux places aux avant-postes, sur les ailes. Elles sont réservées à la paire de 62, Enrique Hormazabal de Colo-Colo à droite et Leonel Sanchez de Universidad à gauche. Ils ont connu de bons résultats dès les années 50 en Copa América. Hormazabal termina meilleur buteur de la Copa en 56 et Sanchez, son cadet de 5 ans, fut co-meilleur buteur du Mundial chilien.
Dans ce dispositif, Zamorano n'aura plus qu'à convertir les offrandes de ses brillants partenaires.
Comme solutions offensives, on peut également compter sur Raul Toro (vedette des années 30) et Carlos Caszely. Sans oublier George Robledo de Newcastle. Le feu follet Patricio Yanez. Le nomade Letelier. Ce qui conduit à ne pas oublier Carlos Reinoso - lui qui a fait l'essentiel de sa carrière au Mexique - parmis les talentueux numéros dix.
On doit encore citer Ignacio Prieto, coéquipier de Fouilloux au LOSC, qui serait donc la doublure pour le capitaine Figueroa ou bien utile encore à l'effectif en tant que milieu.
A propos de milieu de terrain, Marcos (années 60), Jaime Pizarro (années 80-90) ou autre David Pizarro (AS Roma 2006-2012) sont encore à citer. En défense, Mauricio Isla (passé par Marseille), Jean Beauséjour (arrière gauche, milieu gauche 2010-2019) et sûrement d'autres tel Antonio Arias (1967-1977, arrière gauche en sélection et libéro en club) peuvent s'ajouter aux candidats à La Roja de la historia. Sûrement encore d'autres, dans toutes les lignes, et avant 1950 d'ailleurs.

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A partir de maintenant, un grand nombre des nations pas encore passées en revue ne permettent pas de trancher facilement entre certains joueurs. Non pas que c’était facile pour les précédentes.
Je vais quand même continuer d’en proposer de temps à autres car je me suis toujours intéressé à tous les pays (ou presque), sur toutes leurs époques (ou presque).
J’ai aussi besoin de plus réviser même si je m’étais déjà bien avancé dans mes notes.

L’équipe suivante montre bien cela avec même cette fois-ci, un ex-aequo (!). Encore une fois, toutes les générations ont bien évidemment leurs joueurs.


Tchécoslovaquie, République Tchèque, Slovaquie tout en un

------------------Cech--------------------
Dobias—Ondrus---Popluhar---Novak
-----------------Pluskal-------------------
----Nedved---Panenka---Masopust----
-------------Bican-----Nehoda/ Puc----------

Les alternatives principales  :
Planicka (1934, 1938) et Viktor (76) dans les buts. Zenisek (1934), Pivarnik (76), Barmos (80), Crygera (2001-2009) en arrières droits (en 2-3-5 pour Zenisek). Arrière droit ou central : Ujfalusi (2001-2009). A gauche, Jankulovski (2000-2009). Arrière centraux : Kadlec (90 et 96) et Skrtl (Slovaquie et Liverpool).
Demi : Karel Pesek (années 20 et hockeyeur olympique). Milieux : Chovanec (1990), Galasek (2004).
Meneurs : Svoboda (1934) ou Rosicky (2000-2016), en balance avec Panenka. Sans oublier Ivan Hasek, Lubo Moravcik… Marek Hamsik plus récemment, pour la Slovaquie.
Les milieux offensifs ou attaquants plutôt ailiers : Berger, Poborsky et Smicer. Masny avant eux, en 76-80, sur le côté droit et Vizek côté gauche (qui a pris sa retraite au Havre).
L’inter gauche Oldrich Nejedly, meilleur buteur de la Coupe du Monde 1934 (que j’aurais pu mettre à égalité avec Puc (ailier gauche et buteur) et Nehoda (avant-centre un peu ailier). Bican est plus un « pur buteur », sprinter et tireur d'élite.
Autres attaquants : Kvasnak (« faux n°9 » 62), Adamec (70, Spartak Trnava). Skuhravy (90), Koller et Baros. Josef Silny (en fin de carrière, il ne dispute que les huitièmes de finale en 1934).
Sans oublier le Nîmois Adolf Scherer ni le Rouennais Pospichal, par la même occasion, puisqu’ils étaient associés en attaque à la Coupe du Monde 62.
Au milieu, on peut encore citer Kubik, Nemec, Nemecek, Bejbl, Plasil… qui ont tous joué en France, d’ailleurs. On pourrait citer encore plus de gardiens et la famille Vencel (et Schrojf de l’équipe 62, Stejskal de l’équipe 90).
Il y a d’ailleurs pas mal de Slovaques dans le 11 sélectionné ici, principalement en défense et outre Moravcik, l’artiste de l’équipe de Slovaquie reste Petar Dubovsky (1990-2000), qui fut dans un premier temps international tchécoslovaque, comme l’ancien Stéphanois et Bastiais.
L’équipe de 76 était en grande majorité composée de joueurs slovaques.

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Cameroun et Côte d’Ivoire


CAMEROUN
-------------------N’Kono----------------
Lauren—-Tataw-------R. Song---Geremi
-------------------Kundé--------------------
-----Tokoto--------------------Abega----
--------------------Milla-------------------
----Omam-Biyik--------Eto’o-----------


Milla en neuf et demi. Geremi arrière gauche même s’il a joué au milieu ou latéral droit principalement.

Réserve : Bell, Songo’o, Kameni – Tchato, Kalla, Aoudou, Womé, Onana – Abossolo, Kana-Biyik, Foé, Makoun, Alex Song, Anguissa... Emana, Olembé, M’Bouh, M’Bida … - Manga Onguéné, Mboma, Mbappé Lépé.
Ou encore Eugène N’Jo Léa et Joseph Yegba-Maya en attaque. Plus récemment, Alphonse Tchami (passé par Boca Juniors) et bien d’autres encore tel l’emblématique libéro François Doumbé qui a effectué toute sa carrière de club au Cameroun (à l’image d’ Onguéné, né en 46, et Lépé, né en 36, les deux premiers grands joueurs camerounais) et qui, s'il fut bien du groupe au Mundial 82, ne joua pas une minute en Espagne (il effectuera un retour en grâce, après Jean Vincent, pour la CAN 84 et la première victoire continentale du Camerooun).
Tout récemment, l’ex lorientais Aboubakar était le leader d’attaque de l’équipe vert-jaune-rouge et enfin, puisque l’on a cité Salomon Olembé, autant en faire de même avec Eric Djemba-Djemba.


CÔTE D’IVOIRE
--------------------Barry------------------
Eboué—-K.Touré—Domoraud—Boka
-----------Y. Touré-----Zokora-----------
Gervinho--------------------------Fofana
-------------Pokou----Drogba------------


Dans les buts, la Côte d’Ivoire a pu se trouver un nouveau héros en la personne de Boubacar Barry après Alain Gouaméné.
Les autres noms qui nous viennent le plus facilement sont ceux des frères Kalou en attaque (Bonaventure et Salomon) ou encore le populaire Aruna Dindane.
Et selon que l’on soit supporter de Nancy, d’Auxerre, du Havre ou tout simplement du championnat de France, on se souvient aussi forcément de Zahoui, d’Otokoré, de Sié, de Guel… de Joël Tiéhi. A Sète, peut-être de Gadji-Celi, aujourd’hui chanteur.

Pour être véritablement complet, il faudrait en citer encore beaucoup d’autres.
Dans cet article [1], nous pouvons voir que l’Agence Ivoirienne de Presse (AIP) a élu son « 11 des immortels » qui se compose comme suit : Gouaméné – Aurier, Sacré Abiali, K. Touré, Akassou « Akran » - Y. Touré, Moh Emmanuel (Montpellier) – Abdoulaye Traoré, Drogba, Pokou, Fofana.
Ce 11 représente bien plus d’époques différentes que le mien.

Enfin, je citerai (toujours au risque d’en oublier quelques-uns) Ernest Kallet Bially (le « Cruyff ivoirien », milieu de terrain des années 70), Serge Maguy, sélectionné deux fois dans l’équipe-type de la CAN (en 92 mais aussi en 94), la star du championnat de D2 2004-2005 (qui a plutôt bien confirmé ensuite malgré un physique atypique pour l’époque, 1 mètre 63), Bakari Koné et vis-à-vis de mes ultimes reflexions quant à mes choix pour ce 11, Saka Tiéné, qui souffre probablement un peu de sa polyvalence ici (milieu ou arrière gauche) pour pouvoir intégrer mon équipe première (il avait une chance sur le côté gauche mais j’ai préféré le spécialiste Boka, sur ce coup là).

Bon, en parlant de Bakari Koné, il y a eu aussi Arouna Koné (PSV). Les ailiers Akalé et Abdel Kader Keita… Doumbia et Bony en pointe, pour ceux qui ont vraiment tout suivi ces dernières années.
Et j’ai failli oublier que la CIV venaient de remporter leur troisième CAN, cette année. Avec les Jean-Michaël Séri (qui brilla à Nice, comme dans une lointaine époque), Max Gradel (que l’on avait un peu perdu de vue également, Aurier (toujours là), l’imposant Franck Kessié (ex-Milan, plus jeune et que l’on peut être tenté de mettre en balance avec Zokora au milieu, mais Kessié est déjà parti en Arabie Saoudite et de toute façon, pas touche au monument). Et les français Seko Fofana (qui a quitté notre championnat, pourquoi?) et Sébastien Haller (qui n’a presque jamais joué dans notre championnat), tous deux devenus internationaux ivoiriens sur le tard. Leur sélectionneur, né à Paris, a aussi marqué l’histoire de la sélection au maillot orange en tant que joueur : il s’agit d’Emerse Faé, l’ancien Nantais qui dû mettre un terme à sa carrière à 28 ans pour raisons de santé, alors qu’il était à Nice, après un petit crochet par l’Angleterre.

Voilà, c’était le risque, je me suis un peu emballé sur la liste complémentaire, là (au passage, n’oublions pas Romaric, du Mans puis de Séville, comme beaucoup d’autres passés tout d’abord de l’ASEC à Beveren… après un crochet par Rennes, en ce qui concerne Copa Barry).

En partenaire d’attaque de Laurent Pokou, il y avait un certain Eustache Manglé aussi. Il est l’auteur du premier but Ivoirien à la CAN (1965 contre le Congo Léopoldville) et des deux autres suivants aussi (hat-trick et co-meilleur buteur au final avec 3 buts). On le surnommait « Le Lion » [2].
Et j’ai failli oublier aussi Sékou Touré, le meilleur buteur de D1 1961-1962 avec Montpellier. Un dernier nom ? Mama Ouattara, Montpellier également. J’aurai pu commencer par les coéquipiers de Pokou mais pour finir, c’est bien aussi.

Liens :
[1] https://www.faapa.info/blog/cote-divoir ... oirien/url]
[2] https://www.facebook.com/BCNews225/post ... 229287720/

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Algérie et Maroc


ALGERIE
-----------------------M’Bohli-------------------
-------Zitouni------Bougherra------Hadefi----
--------------Fergani-----------Saïb-------------
-------------Belloumi--------Mekhloufi-------
----Mahrez-----------Madjer----------Dahleb-


Autres gardiens : Ibrir, Boubekeur, Cerbah...
Autres défenseurs : Ben Bouali (1 sél. Fra en 37, a fini sa carrière au Maroc), M. Soukhane, Defnoun... Benfarhat (CAF 72)… Kouici (g), Merzekane, Kourichi, Liégeon, Guendouz, F. Mansouri (g ou m), Megharia… Meftah (d), Yahia, Belhadj (g)… Mandi (d), Ghoulam (g), Mesbah (g)… Bensebaïni…
Autres demis : Salhi… Kaci-Saïd, Yahi, El-Ouazzani (qui serait plus défensif que Saïb), Ben Mabrouck… Y. Mansouri, Taïder… Lacen, Bentaleb, Bennacer…
Autres meneurs de jeu, milieux offensifs : Rouaï, Lalmas, Bencheikh… Maroc, Ferhaoui, Bouafia... Dziri, Benarbia… Ounas...
Autres ailiers : Bouchouk, Ben Tifour (ou inter), Kermali (d), S. Brahimi (g)... Assad (barré par Dahleb dans ce 11 alors qu’ils jouèrent ensemble avec Dahleb au milieu en 82)… Feghouli, Y. Brahimi (ou MO central)...
Autres attaquants : A. Soukhane et Bouchache (HAC), Mahi, A. Oudjani… Dali… D. Zidane (plus reculé), Harkouk (né à Londres), Ménad, C. Oudjani, Tasfaout, Saïfi, Slimani… quant à Bensaoula (HAC), Soudani et Bounedjah, ils figurent parmi les meilleurs buteurs et ne peuvent donc être omis. Et pourquoi pas l’ailier Betrouni par la même occasion (Coupe d’Afrique des Club 76). Tlemçani, Sandjak, Nasser Ouaddah (meneur), Hemdani et Belmadi (m, Belmadi aura plus de succès comme sélectionneur...), Cherrad… tant qu’on y est (super joueur Ouaddah). K. Ziani, Boudebouz...
Attaquant puis libéro : Mohamed Salem (Sedan, Etoile d’Or FF comme libéro, a peu joué en sélection).
Polyvalent (a joué dans toutes les lignes) : Bekhloufi (FLN, ex-Monaco).

Bon, Assad, El-Ouazzani et Guendouz sont les plus proches et mention spéciale à Lalmas, le joueur des années 60.

Notes :
- Hadefi jouait préféremment libéro (1967-79). Il a été comparé à Beckenbauer par Pelé, alors...
- Madjer en « pur neuf », ce qui n’était pas exactement le cas. Mais ça va combiner avec ces cinq-là.


MAROC
----------------Zaki------------------
Dolmy------Naybet------Hakimi--
--------------Mahjoub----------------
--Ben Barek---------Timoumi-----
-------------M. Hadji----------------
--Ziyech-----Faras-----Bouderbala

Un 3-4-3 super-ultra-mega-offensif (même s’il y a de quoi bien équilibrer l’équipe en liste complémentaire). Avec Dolmy, le plus souvent milieu, derrière, défenseur qu’il fut aussi à différents moments de sa carrière (il débute d’ailleurs en club au poste de libéro, en remplacement après la mi-temps). C’était un 6, « libéro du milieu de terrain ».

Ou :
G : Benkassou, Hazzaz… Bounou...
D : El Hadrioui (g, je l’avais dans mon 11 avant que Hakimi ne débute sa carrière). Bénatia en possible au centre. Ou encore Ben Miloud (OM), Bettache (Nîmes)… Benkhrif, Aherdane, Fetoui… Lamriss (g, 86), Bouyahyaoui et El Biyaz (86)... Neqrouz, Saber… Chrétien et Ouaddou, El Karkouri, Regragui (sélectionneur 2022)... El Kaddouri, Aguerd, Saïss, Mazraoui (ou m)...
M : A. Ben Barek (barrages 61 face à l’Espagne), Bamous (capitaine 70), Ghazouani (70), Choukri (70-79), Makrouh « Baba »… Nayim (Esp-Mar), Azzouzi, Daoudi, El Khalej (ou d), Chippo… Safri, El Yaâgoubi, Kharja, El Ahmadi (Twente, Feyenoord), Amrabat...
Int., MO : Abderrazack, Ben M’Barek (1 sél. Fra en 53), Joumad « Driss »… Tazi, Zahraoui, Yagcha… Ramzi, Belhanda, Taarabt, Fajr.. Ounahi (n°8), Sabiri...
Ail. : Chicha (57-61, ou inter), Ghandi (70)… Amanallah, Khairi (86), El Haddaoui (86, 94)… Sektioui, Zaïri (Sochaux)… Boussoufa (au RSCA), Dirar, Boufal...
Att. : Chtouki (Wydad), Ben Mohamed « Abdesslem » (1 sél. Fra en 53)... Zahar « Tatum » (61), Akesbi… « Houmane » Jarir (70), Amcharrat… Boussati, Merry « Krimau », M. Merry... Laghrissi, Nader, Fertout, Hadda, Bassir, Zerouali, Mokhtari, Chamakh, El Arabi… El Hamdaoui (Alkmaar), El Kaabi, En-Nesyri, Munir…
Polyvalent (a joué dans toutes les lignes) : Doufikar (Eredivisie, pré-sél. 86, 1 sél. en 96).

Les plus proches de faire mon 11 sont donc El Hadrioui (n°3), surtout dans une réorganisation à quatre défenseurs avec Hakimi qui retrouverait son côté préférentiel, Bénatia en défense centrale (derrière Naybet et même Dolmy, puisque milieu ou défenseur central) et en qualité de milieux de terrains il y a, après Mahjoub et Dolmy, encore beaucoup de joueurs de qualité, ainsi que l’emblématique capitaine Bamous (FAR Rabat et équipe de 70).
Enfin, dans un registre différent, mais au même poste nominal de n°7, Akesbi fut longtemps dans la balance avec Ziyech, le devançant même dans mon esprit, au départ.

Note globale pour les deux équipes : en ratissant large, on laisse forcément passer quelques pépites (proverbe africain ?). Je n’ai pas trop relevé les joueurs ayant surtout brillé en Coupe d’Afrique des Clubs, par exemple.


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Spécial Halloween : Bulgarie et Roumanie


BULGARIE
----------------------Mikhailov-------------------
-G. Dimitrov--------D. Penev--------T. Ivanov---
-----------------------S. Petrov----------------------
------------Bonev----------------Balakov----------
-----------------------Berbatov---------------
Kostadinov--------Asparuhov----------Stoitchkov


Il aura fallu opter pour un 3-4-3 losange (!). Le défenseur bulgare, en règle générale, reste plutôt anonyme.

Autre gardien, Naydenov (années 60). Les plus fameux joueurs ici laissés de côté sont les offensifs Yakimov et son aîné Ivan Kolev (une fois décrit dans Football Magazine comme « un petit Kopa »). Tous deux percèrent assez tôt, avant de rentrer dans le rang (ils auront quand même privé la France de Coupe du Monde au Chili avec un but du jeune Yakimov).
Plus près de nous, Letchkov, qui fut brillant sous le soleil américain (94).

Autres arrières droits : Shalamanov (deux fois footballeur bulgare de l’année...), Kishishev (Euro 96). Gauches : non, pas vraiment, j’vois pas. Centraux : Manol Manolov (années 50), Dobromir Zhechev (1er tour cdm 1962, 66, 70, 74… 4 matchs, 1 but face au Maroc), Ivan Dimitrov, capitaine 62 et 70 (il manque la cdm 66, remplace Penev en 70 face au Maroc…).
Donc j’ai trois centraux, derrière. J’ai sélectionné Georgi Dimitrov, passé par Sainté, après une assez bonne Coupe du Monde 86 (et un but face à la France en qualif’) et les emblématiques Dimitar Penev et… Trifon… Ivanov.
Autres milieux (défensifs) : Stefan Boskov (1946-58) et Yankov (1990-99) auxquels Stilian Petrov (1998-2012, Celtic, Villa) aura été préféré…
Joueur de complément : Yordanov (94-98, joueur bulgare de l’année 98) car milieu ou attaquant.
Milieux offensifs : Zdravkov (75-88, 2 matchs en 86...), Sadakov (81-91), Markov (Metz), Georgiev de Mulhouse (11 sélections…), Borimirov (joker de l’équipe 94-98)… bon, histoire d’en citer quelques autres après les légendaires Kolev, Yakimov et… Letchkov.
Ail. : Martin Petrov (1999-2011, Servette, Wolfsburg, Atlético, Man City…).
Attaquants : Todor Diev (1955-65), Petar Jekov (le soulier d’or), Mladenov, Plamen Getov, Sirakov (ou plus n°10 parfois, derrière l’attaquant de pointe), Lubo Penev…
L’équipe de 94 était vraiment blindée de bons joueurs en super-forme comparée aux autres générations du football bulgare.



ROUMANIE
------------------------Lung--------------------
Petrescu---Stefanescu---Belodedici---Chivu
----------------------Popescu------------------
-----------Dobrin---Bölöni----Balaci-------
------------------------------Hagi--------------
-----------------Mutu----------------------------


Devant, on trouve Hagi en soutien (poste qu’il a occupé avec le Steaua) et plus en pointe, Mutu, l’autre « Maradona des Carpates ».
Se passer de spécialiste du poste d’avant-centre permet de ne pas avoir à choisir entre des attaquants de pointe chacuns très forts pour leur génération et avoir Hagi dans la doublette d’attaquants permet de ne pas avoir à choisir lequel sacrifier parmi Dobrin, Balaci et Bölöni.
De ces trois meneurs, Bölöni était sûrement le plus concerné par les tâches défensives et le plus régulier dans les performances, en plus d’avoir du talent. Sans parler de cette longévité exceptionnelle comme joueur puis comme entraîneur. Cependant, en Roumanie, Dobrin et Balaci sont considérés comme des « super-talents » au même titre qu’un Hagi, qui leur a succédé.
Il en irait de même pour Baratky, Bodola, Dobay (années 30) et Petschovshi (années 40 et 50), d’ailleurs.

Derrière, il y a aussi de quoi faire pour composer son 11. Parmi mes choix dans cette ligne, Stefanescu est probablement aujourd’hui le moins connu. Il était le libéro-capitaine du FC Universatita Craïova demi-finaliste de la Coupe de l’UEFA 1982-83 (vainqueur des Girondins de Bordeaux) et de l’équipe nationale de 77 à 85, accrochant l’équipe d’Angleterre à 3 reprises sur 3 matchs avec lui (1 victoire et 2 nuls) et se qualifiant pour l’Euro en France en battant l’Italie (grâce au but sur coup-franc indirect de Bölöni).
Voilà donc pour ma sélection.

Ou bien :
G : Voinescu, Duckadham, Stelea, Lobont ...
DD : Rednic, Iovan, Contra ...
DC : Apolzan, Dinu (ou md) … Bürgr (1930, 38) … Bumbescu ...
DG : Vogl (1930, 34, ou demi), Ungureanu (surtout lui), Rat …
MD : Simatoc, I. Lupescu (surtout), Galca ...
M : Baratky (1934, 38), R. Nunweiller, Dumitru, Sabau, D. Munteanu ...
Inter/ 10 : Petschovschi (a marqué avec la Hongrie contre la Roumanie, un an avant de rejoindre la Roumanie puis rend la pareille deux ans après, cette-fois lors d’une large défaite au lieu d’une large victoire), Dembrovschi (70), Raducanu, Mateut, Dica ...
Ail : Pircalab (Nîmes 70), Lucescu, Coras ...
Att. : Nicolae Kovacs (1930, 34, 38, Valenciennes 35-36)… Bodola (1934, 38, plus en pointe), Dobay (1934, 38, plus en 2ème attaquant), Dumitrache (70), Georgescu (deux fois soulier d’or), Iordanescu, Camataru, Balint, Lacatus, Dumitrescu, Raducioiu, A. Illie, Moldovan ...

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COLOMBIE
-----------------Higuita--------------
---------I. Cordoba--Yepes-----------
----Rincon----Alvarez---Cuadrado
------J. Rodriguez—Valderrama---
---Ortiz--------Falcao-----Asprilla

Au poste de numéro 1, Higuita tire son épingle du jeu alors que la Colombie compte des gardiens plus talentueux les uns que les autres, jugez plutôt : Pedro Zape, notre cher René Higuita, Oscar Cordoba, Faryd Mondragon, David Ospina, sans oublier Efrain « Caïman » Sanchez qui, rien que pour son surnom, aurait bien mérité la place également.

Et pour les joueurs de champ, y’a aussi du matos.
Luis Herrera en arrière droit, Francisco Zaluaga (Millonarios des années 50) en demi-centre, Andrés Escobar, Jorge Bermudez, Luis Carlos Perea et Luis Amaranto Perea, toujours en défense centrale.
Mauricio Serna et Carlos Sanchez en demis défensifs, Fredy Guarin en relayeur, Bernardo Redin en relayeur/ offensif et une pleiade d’attaquants formée de Delio Gamboa, Anthony De Avila, Arnoldo Iguaran, Adolfo Valencia, Ivan Valenciano et Victor Aristizabal.
Sûrement ai-je omis de citer des légendes des années 50 à 70, 80 voire 90 mais la plupart on connu des carrières éclairs au niveau international. Aujourd’hui, le Liverpuldien Luis Diaz est la vedette du football colombien.

À Suivre...

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